Pape François en Corse : 300 choristes prêts à animer la messe au Casone
Publié le 10/12/2024
Ce samedi matin, 300 choristes se sont retrouvés dans l’amphithéâtre Landry pour la répétition générale avant la messe papale de dimanche à Ajaccio. Placés sous la direction de Jean-Louis Blaineau, ténor et chef du chœur de Sartène, les choristes se préparent à interpréter des chants liturgiques lors de l’événement exceptionnel présidé par le Pape François. Ce dernier a été choisi par l’abbé Frédéric Constant, vicaire général de la cathédrale d’Ajaccio, pour diriger l’ensemble vocal.
Dès l’entrée dans le hall de la Faculté de Droit, les chants s’élèvent et imprègnent l’atmosphère d’une profonde solennité. Au sommet des escaliers, Jean-Louis Blaineau, concentré, dirige l’« Gloria à tè », exhortant les choristes à mettre davantage de cœur dans leur interprétation. Le chef de chœur, pointilleux, perfectionniste dans l’âme, demande aux chanteuses et aux chanteurs d’y mettre davantage de cœur, de passion, de foi ! « N’oublions pas qu’il s’agit d’un chant religieux et nous allons l’interpréter devant le Pape François. Reprenons ». Le résultat est saisissant : une version plus émotive qui captive les chanteurs comme le public.
Les sept titres qui vont être chantés dimanche prochain sont repris par les 300 choristes qui n’ont que cette journée de répétition générale pour être au point, « même si chacun de son côté va pouvoir travailler jusqu’à dimanche, puisque toutes et tous viennent de diverses chorales insulaires », glisse Jean-Louis Blaineau.
Une des choristes entonne ensuite quelques mots que le Cardinal Bustillo va chanter lors de la grand-messe du Casone. Lors d’une répétition de l’« Amen, Gloire et Louange », le chef de chœur corrige les nuances : « Trop brusque, il faut commencer plus doucement et monter en intensité », avant de saluer la performance, désormais parfaite. Jean-Louis Blaineau souligne que les choristes connaissent bien les morceaux, ayant déjà travaillé dans leurs chorales respectives. Son rôle, précise-t-il, est de coordonner l’ensemble, un défi considérable :« Toutes et tous connaissent les chants puisqu’ils font partie de différents chœurs paroissiaux et ils ont répété avec leurs chefs respectifs, je suis là pour coordonner l’ensemble et c’est vrai que c’est compliqué, car ce n’est pas tous les jours que l’on dirige 300 personnes. Mais, quand ça sonne bien, je ne donnerai ma place à personne, car il y a ce chant qui vous vient à la figure avec beaucoup de joie. On sent qu’ils sont très heureux de le faire et c’est justement cette joie qui doit transparaître à travers le chant », confie Jean-Louis Blaineau qui poursuit : « Nous nous sommes mis au service de ce moment exceptionnel. Cela fait plus de 2000 ans de christianisme et, pour une fois qu’un Pape vient en Corse, ça tombe sur nous ! C’est absolument magique. Nous devons être parfaitement calés. On n’est pas là juste pour chanter et partir. Il faut qu’il y ait une cohérence entre le lieu, la fonction que l’on occupe dans ce lieu, entre les paroles que l’on chante et entre la musique que l’on interprète pour cet événement extraordinaire, pour le rassemblement de toute la communauté chrétienne insulaire qui va se réunir autour du Saint-Père. Donc nous ne pouvons pas juste chanter, il faut que ce soit beau à écouter, il faut qu’on ait le sourire, que ce sourire soit retransmis dans le chant et qu’il y ait cette énergie indispensable à la beauté des voix. Il faut que l’on fasse ressentir au pape et aux fidèles que c’est un honneur et un bonheur de chanter cette messe, que nous sommes là pour servir l’Église ».
Les sept titres qui vont être chantés dimanche prochain sont repris par les 300 choristes qui n’ont que cette journée de répétition générale pour être au point, « même si chacun de son côté va pouvoir travailler jusqu’à dimanche, puisque toutes et tous viennent de diverses chorales insulaires », glisse Jean-Louis Blaineau.
Une des choristes entonne ensuite quelques mots que le Cardinal Bustillo va chanter lors de la grand-messe du Casone. Lors d’une répétition de l’« Amen, Gloire et Louange », le chef de chœur corrige les nuances : « Trop brusque, il faut commencer plus doucement et monter en intensité », avant de saluer la performance, désormais parfaite. Jean-Louis Blaineau souligne que les choristes connaissent bien les morceaux, ayant déjà travaillé dans leurs chorales respectives. Son rôle, précise-t-il, est de coordonner l’ensemble, un défi considérable :« Toutes et tous connaissent les chants puisqu’ils font partie de différents chœurs paroissiaux et ils ont répété avec leurs chefs respectifs, je suis là pour coordonner l’ensemble et c’est vrai que c’est compliqué, car ce n’est pas tous les jours que l’on dirige 300 personnes. Mais, quand ça sonne bien, je ne donnerai ma place à personne, car il y a ce chant qui vous vient à la figure avec beaucoup de joie. On sent qu’ils sont très heureux de le faire et c’est justement cette joie qui doit transparaître à travers le chant », confie Jean-Louis Blaineau qui poursuit : « Nous nous sommes mis au service de ce moment exceptionnel. Cela fait plus de 2000 ans de christianisme et, pour une fois qu’un Pape vient en Corse, ça tombe sur nous ! C’est absolument magique. Nous devons être parfaitement calés. On n’est pas là juste pour chanter et partir. Il faut qu’il y ait une cohérence entre le lieu, la fonction que l’on occupe dans ce lieu, entre les paroles que l’on chante et entre la musique que l’on interprète pour cet événement extraordinaire, pour le rassemblement de toute la communauté chrétienne insulaire qui va se réunir autour du Saint-Père. Donc nous ne pouvons pas juste chanter, il faut que ce soit beau à écouter, il faut qu’on ait le sourire, que ce sourire soit retransmis dans le chant et qu’il y ait cette énergie indispensable à la beauté des voix. Il faut que l’on fasse ressentir au pape et aux fidèles que c’est un honneur et un bonheur de chanter cette messe, que nous sommes là pour servir l’Église ».
Manque de voix masculines
Jean-Louis Blaineau regrettait toutefois le manque de voix masculines qui s’en ressent dans le choeur puisque celles-ci sont un peu couvertes par les femmes, toujours plus nombreuses dans les chœurs mixtes. « C’est dommage car tous les hommes chantent en Corse et quand il s’agit de venir dans des chœurs mixtes il n’y a pas trop de volontariat. C’est aussi pour cela que nous devons donner le meilleur de nous-mêmes pour donner envie aux hommes de venir dans les chœurs mixtes. Je reprends pour cela les paroles de Saint-Augustin qui disait : chanter, c’est prier deux fois ».
Les Chjami Aghjalesi vont interpréter un « Introitu », avant la célébration, tandis que le choeur de Sartène va prendre la suite pendant la communion. La messe se finira bien sûr par le Diu Vi Salvi Regina, dont la première phrase sera lancée par les Chjami Aghjalesi avant d’être repris par les confrères, les choristes et la foule des fidèles.
Les Chjami Aghjalesi vont interpréter un « Introitu », avant la célébration, tandis que le choeur de Sartène va prendre la suite pendant la communion. La messe se finira bien sûr par le Diu Vi Salvi Regina, dont la première phrase sera lancée par les Chjami Aghjalesi avant d’être repris par les confrères, les choristes et la foule des fidèles.